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samedi 1 décembre 2012

Mon MALI,

Terre qui m'a vue grandir et devenir une femme.
Terre qui a vu mes premières amours, mes premiers chagrins et mon premier départ.
Terre si lointaine mais si présente dans mon esprit, comme une empreinte indélébile dans ma conscience.
À toutes les maliennes et tous les maliens: je suis de tout coeur avec vous dans ce combat pour sauver notre Mali de la destruction inconcevable qui sévit actuellement aux mains de démons venus de loin...Vade retro Satanas!
Vive le Mali libre, un seul et indivisible tel que je l'ai si bien connu....

 

Quelques vieux clichés  se cachaient dans de vieux albums contenant de vieux souvenirs. 

Leur appel se faisait pressant en ce jour ensoleillé alors que je refusais de mettre le nez dehors. 

J'ai donc pris en main les albums, j'ai visité leur contenu puis je me suis dit que je ne pouvais pas laisser tout ceci à l'ombre un jour de plus.

Un vieil album photo a une qualité particulière: il a une odeur. J'ai cherché en vain à reconnaître l'odeur en question mais impossible. Les années avaient laissé des traces olfactives d'origines inconnues qui masquaient celles que j'aurais pu reconnaître. Ce qui est merveilleux c'est que pendant ces minutes où mon nez n'allait pas plus loin que l'album, j'ai  voyagé à des kilomètre de là où j'habite présentement! J'ai revisité le déserts, les vallées, et les brousses africaines, tout ça sans  bouger de mon bureau, grâce à mon nez et à mes souvenirs. 

J'ai également fait un parcours du combattant dans le temps, encore une fois à la mercis de ma force de caractère et de ma générosité. 

A force de combattre me suis-je épuisée? 

Me suis-je perdue dans mes allées et venues au coeur du Macina de mon esprit?

Du tout! 

Comme d'habitude j'en ressors pleine d'espoir dans la vie, dans la puissance de l'intérieur domestique qui m'habite. 

Habite, habitude, habitus= disposition naturelle à faire quelque chose empreinte de vertu.

S'attarder, demeurer= more

Meurs, morale et caractère.

Mali! Il faut poursuivre la lutte pour l'avenir, attarde-toi à préserver tes meurs,  ta morale et ton caractère et tu verras ce que tu dois accomplir!

Ces clichés ont été fait dans les années '70 par mon père et que j'ai d'abord transposées en diapositives puis retouché gentiment et numérisé afin de les préserver du temps. 

Comme si le temps pouvait quoi que ce soit aux souvenirs de ces années passées au Mali, comme si ma mémoire avait besoin de ces repères!


Mairie de Bamako ou de nombreux amis de la famille se sont mariés: Les Savaria, les Traoré et j'en passe...

Sur la route de Sikasso, des balades au coeur du pays, des rencontres inoubliables...

Maman à la maison de N'Golonina, maison en 'dur' ou nous avons habité pendant de nombreuses années...

Fin des travaux de la grande mosquée de Bamako, juste en face de l'I.N.A. ou papa travaillait, non loin des souks...en fait j'y allais souvent avec ma mobylette car non loin de la mosquée il y avait une dame qui vendait du Gembéré aussi sucré et froid que les nuages dans le ciel...chut, c'est un secret!
Un crocodile, sur la route de Burkina Fasso, dans un étang, celui du président je crois...et un pauvre poulet qui a zéro chance attaché au bout de la corde...j'imagine à peine son dernier  cris, je n'ai pas pu regarder, j'avais a peine 12 ans...

Le Marché rose de Bamako qui malheureusement n'existe plus. Des heures à explorer les étals dans son centre et son pourtour...on y trouvait des merveilles, et plein de trucs en plastique en direct de la Chine, ca nous faisait bien rigoler...
Scène du quotidien au marché de Kayes.

Le magasin Score dans lequel on pouvait trouver des denrées telles qui confitures, fromages, sucre, huile, quand il y en avait et tant que les stock étaient fournis. Nous avions souvent des pénuries donc il nous a fallut apprendre à 'faire sans' plus souvent qu'autrement. 
La première fois que je suis allé faire les courses avec maman à notre retour au Canada j'ai failli tourner de l'oeil dans le magasin tellement il y avait plein de choses sur les étals! J'ai constaté la grande richesse du Canada pour la première fois ce jour-là, j'avais 20 ans. Par contre, quand nous sommes sorties du magasin d'alimentation chargées de denrées, nous ne savions pas quoi faire, à Bamako après nos courses nous allions toujours prendre un 'pot' au café, juste là, dans la rue à gauche du SCORE...mais là ou nous étions arrivées ce n'est pas dans les coutumes...
Notre Mamadou, homme à tout faire, cuisinier, jardinier puis Boy. Mamadou nous est arrivé comme par enchantement un bon matin. Nous avions des scrupules à avoir des 'employés' à la maison...mais une voisine à convaincu ma mère de le prendre comme employé. Il est arrivé chez nous un bon matin, habillé comme s'il allait à un mariage, et il a dit à maman: Madame, tu as besoin d'un boy et c'est moi ce boy. Je ne demande que 30 000Francs maliens par mois.' 
Maman était un peu débinée, elle avait ces idées des années '70 de babacoolisme, de non interférence dans les affaires locales, de refus de l'esclavage et du racisme et de plein d'idées qu'elle augmentais d'une sauce très personnelle.
Le soir elle en a parlé à papa, 'Avons-nous le droit de faire travailler quelqu'un pour si peu d'argent? dit-elle, c'est de l'esclavage ca et je ne suis pas d'accord! Je ne suis pas venue en Afrique pour faire souffrir des gens!'.
Le lendemain, Mamadou est revenu de très bonne heure afin de rencontrer papa avant qu'il ne parte au travail. Quand mon père à vu ce Mamadou, frais comme un gardon, prèt à se mettre au travail, d'une politesse infinie, d'un vocabulaire sifin et si totalement disparate qu'il s'est retourné vers maman et lui a dit: Bon, d'accord, tu as un boy maintenant!

Il fut conclus entre mes parents et lui qu'il ferait presque tout dans la maison sauf la cuisine, qu'il s'occuperait des enfants, laverait la voiture, et ferait le service. Bref, Mamadou est devenu celui sur lequel nous avons compté pendant toutes nos années en Afrique.
En échange, mes parents lui donneraient les 30 000 francs maliens par mois qu'il avait demandé, mais ils y ont ajouté un sac de riz par mois, un vélo tout neuf, des vêtements, les soins et médicaments si nécessaires et l'amour d'une famille reconnaissante.
Mamadou est devenu un membre de notre famille. Maman veillait à ce qu'il ne manque de rien, elle a payé son premier mariage, la naissance de sa première fille qui porte d'ailleurs le prénom de maman, Josette. Elle emmenait Mamadou régulièrement chez le docteur pour ceci ou cela. Une année il est resté chez nous pendant plus de 3 mois à cause d'une hépatite, maman l'a soigné comme on soigne son enfant, il a dormi à la maison, dans une chambre que nous lui avions aménagée afin de surveiller sa convalescence. Comme il ne pouvait rien faire il nous racontait des histoires, des contes pour enfants, et nous a appris le Bambara. Il disait tout le temps: 'Vous n'êtes pas des toubabs comme tout le monde. J'ai des toubab étranges!' Il avait sans doutes raison...

Mamadou ne travaillait pas exclusivement à la maison. Comme nous devions bouger beaucoup pour le travail de recherche de papa, il nous accompagnait dans nos aventures dans tout le pays et ce jusqu'à son mariage. À partir de ce moment là il n'a plus voulu nous accompagner et c'est bien dommage car il nous manquait beaucoup.

Mamadou était illettré et maman s'était mis en tête qu'il devait apprendre à lire. Cela a duré bien des années et jamais elle n'a cédé malgré que son enseignement n'ait jamais porté les fruits qu'elle désirait. Il semblait hermétique à cet apprentissage et disait toujours 'conseison' au lieu de 'concession', 'flim' au lieu de 'film' et j'en passe. Chose étonnante il supervisait mes devoirs quand je rentrais de l'école. Il nous attendait avec un verre de limonade fait à partir des citrons du jardin puis il veillait à ce que nos devoirs et leçons soient bien faits. Je ne savais pas à cette époque qu'il ne comprenait pas un mots de qu'il y avait dans les cahiers et je lui obéissais comme s'il s'agissait d'un de mes professeurs! Il devait soit bien rigoler dans sa barbichette, soit prendre sa responsabilité très au sérieux...qui sait, je ne lui ai jamais demandé et nous n'en parlions jamais.
Pourtant Mamadou était 'la' ressource pour chacun de nous dans la famille. Pendant les moments difficiles ou les meilleurs, Mamadou nous a écouté tous à tour de rôle soit nous plaindre de ceci ou cela, raconter nos journées à l'école, nos petits copains, les ennuis avec les documents officiels...et bien plus. Il a été notre confident à toute la famille et jamais il n'aurait partagé un secret qu'on lui avait confié avec un autre membre de la famille.

À notre départ définitif du Mali, Mamadou nous en beaucoup voulu et pourtant nous devions partir. C'était dur pour lui de comprendre que nous ne pouvions pas rester dans un pays qui n'était pas le nôtre surtout que nous y étions depuis longtemps et que nous y étions comme chez nous...pourtant il le fallait.
 Le jour fatal, nous sommes restés sur le perron de la maison à nous regarder: il a vu deux parents un peu vieillis par le temps, deux filles, ma soeur et moi, devenues des jeunes femmes alors que nous n'étions que des gamines quand il est arrivé à la maison, il a vu une famille tiraillée entre le désir de rester et l'obligation de partir. Nous avons tous beaucoup pleuré et nous avons tous beaucoup souffert de cette séparation.
Aujourd'hui je ne sais absolument pas ce qu'il est advenu de Amadou Diara de son vrai nom mais je sais que dans mon esprit il est toujours vivant, qu'il sera toujours 'notre' Mamadou.
Mamadou était champion poids plume de boxe dans les années '70, il allait tous les jours avant de prendre son service au stade Omnisport faire ses pratiques et nous avons eu la chance de voir un de ses combats...si un jour quelqu'un retrouve Mamadou, dites lui qu'il est toujours dans nos pensées et que jusqu'à son dernier souffle maman disait souvent tout haut:' AH! Si Mamadou pouvait être là!'


La classe de mon père à l'I.N.A. (institut nationale des arts) de Bamako.....

Marché

Marché de Kolokani

Ramona, ma chatte, un de ses petits et un des 5 bébés mangoustes que nous avions sauvé. Ramona avait accepté les 5 nouveaux arrivants et puisqu'elle avait eu des chatons elle a aussi accepté de les nourrir comme les siens...Plusieurs mois plus tard nous avons remis les mangoustes en liberté.


Falaises de Bandiagara,  la grande marche pour arriver au village...sous un soleil torride, peu ou pas de végétation, des rochers et des falaises...c'est tout mais combien c'est splendide!


 les falaises de Bandiagara

Les réserves de grains au Pays Dogon
Marché rose, près du vendeur de blocs de glace à emporter.

Les chuttes du Loyako

La vallée de l'Oyako (Woyéwayanko) est large de 1000 à 1500 m et est bordée à gauche de hautes falaises aux curieux éboulements uniformes. Dans cette vallée serpente l'Oyako, bordé d'une riche végétation de manguiers, palmiers, citronniers, anacardiers. La chute de l'Oyako se trouve dans un site sauvage, la rivière se précipite d'environ 15 m de haut dans un effondrement de rochers qui forme un cirque magnifique. Un vaste bassin s'est formé au pied de la chute, autour duquel croissent les palmiers. A l'entrée de la vallée, un piton rocheux isolé, en face des falaises domine cette vallée, formant un défilé qui servit de camp retranché à l'armée de Samory, commandée par Emé Ouréma en 1883. C'est là qu'eurent lieu des affrontements très durs entre ses troupes et celles des français sous l'autorité de Borganis.

Info tirée de:

Desbordes.http://travelorgmali.mysite.com/photo4.html


En sortie dans la boulce du Baoulé
Info tirée de:
Le Parc national de la boucle du Baoulé
  Les girafes sont le symbole de ce parc ; elles y ont été réintroduites après avoir disparu pendant des années.
© Ariel Fuchs
Le Parc national de la boucle du Baoulé est une vaste zone protégée de près de 800 000 ha, qui s'étend de Siby à Kita, jusqu'aux abords de la frontière mauritanienne. Il comprend plusieurs écosystèmes : forêts-galeries, palmeraies, forêts de bambous, lacs. Les plus belles espèces d'antilopes africaines sont présentes dans la zone, des girafes ont été réintroduites, les singes ainsi que les phacochères abondent. La meilleure saison pour observer cette faune se situe entre février et juin. Les amateurs d'archéologie trouveront également quelques sites, à leur goût, dans la réserve.

Vue de Bamako à partir de notre terrasse sur le toît de la maison

Le royaume Peul du Macina, Près de Djenné, dans le Delta du Niger, l'un de mes endroits préférés sur terre. Ici tout est sable, chaleur, immensité. Un lieu où le temps n'a pas de sens, où les gens ont le pouvoir de faire arrêter le souffle sans en perdre la vie. Il n'y a rien de commun dans cette région, tout y est extraordinaire. Le Macina est vaste et sinueux, il est glorieux et humble...rien à voir avec le reste de la planète.....

Ma petite cabrie peu avant son départ...



J'espère que vous avez apprécié ce voyage hétéroclite au coeur de mes souvenirs. N'hésitez pas à me laisser un message, un commentaire, un partage.






mercredi 9 mai 2012

En fugue sur la marina et le front de mer, Marigot.


En fugue sur la marina et le front de mer
de Marigot 
Saint-Martin


Ce jour-là je n'avais rien d'autre à faire que d'essayer de me perdre sur cette petite île de 87km carré alors je suis allé déambuler sur les bords de la marina en espérant voir quelque chose que je n'avais pas remarqué auparavant. Je fais partie de ces gens qui n'aiment pas la routine, une espèce vivante toujours à la recherche de l'étonnant, de l’inattendu et du surprenant.
Ce qui est merveilleux c'est que j'ai trouvé des choses à voir et à déguster sans même avoir à me déplacer outre mesure.
Comme quoi il faut savoir regarder pour voir quelque chose!
Une balade de quelques heures seulement et voici ce que j'ai vu: 


D'abord j'ai croisé le 'Black Pearl',  ou ce qui lui ressemblait. Sur l'île du Pirate des Caraïbes, on ne peut pas faire autrement que de voir ce vaisseau qui a hanté mon imaginaire d'enfant.
J'ai du être la Flibuste des Antilles dans une autre vie!


Ce petit coin de silence et d'ombre m'a permis de prendre un peu de repos avant de continuer ma visite des lieux...

Vue du front de mer depuis la Marina.
Un bref moment bleu sous le palmier...


La Marina abrite de luxueux yacht venu faire le plein de victuailles...

Un vol d'oiseaux éternel surplombe la Marina...

Dans mon film, il y aurait ici une bataille de pirates et on entendrait le cliquetis des sabres, on verrait des chapeaux à plumes voler et des haillons déchirés à grands coups d'épée, On sentirait l'odeur des poudres des canons et des feux sur le pont, on entendrait des 'A l'abordage' et des 'Au non de la loi, rendez-vous!' Il y aurait des gens qui grimpent aux cordages et d'autres qui sautent par dessus bord, direct entre les requins mangeurs d'hommes et des poulpes géants qui cassent leur croûte à base de petits marins. Il y aurait aussi Rackham Le Rouge qui pousserait des hurlements terrifiants 'Protégez mon trésor!', 'Qu'on étripe tous ces vaut-riens!', 'Bandes d’ignares, osez m'approcher et on verra de quel bois ma jambe est faite!'. Bien sur il y aurait la Belle galante en robe du soir ornée d'or et de dentelles à la lourde chevelure tombante sur son épaule dénudée par un coup de sabre et qui hurlerait 'A moi, à l'aide, mon prince! Venez me secourir! Dieu protégez-moi de ces monstres!' LOL
Bref...facile de divaguer dans un environnement comme celui-ci!


Vol en bleu






Petit rappel de cohabitation entre l'être humain et la nature: parfois il existe des choses comme celle-ci qui vous montrent que la beauté peut être un arrangement entre l'arbre et le jardinier. J'aime cette façon de tailler les palmiers, comme une sculpture naturelle.





Arrivée au marché! 
Deux fresques nous y attendaient ainsi qu'un Lolo à l'ambiance tropicale.


Arrivée chez les Copains, un 'Lolo', restaurant local, bistro, café, peu importe sa désignation, c'est ici que je dépose mon sac, mon appareil photo et que je prends le temps de souffler un peu. 
Sur le front de mer on retrouve en enfilade des petits restos locaux communément appelés des 'Lolos'. 
On y mange des petits mets créoles locaux, à saveur dominicaine, créole des Antilles, cuisine française, bref on y mange tout un assortiment de plats cuisinés qui ne ressemblent à rien de ce qui est connu outre atlantique.
Le Lolo qui a retenu mon attention, 'Chez les Copains' est une véritable plaque tournante de cultures locales, de bon goût et de bonne humeur.
On le retrouve facilement, c'est celui qui fait directement l'angle de l'entrée du marché à gauche.

Une des attractions de ce Lolo est la mangeoire à ti-sucriers. Ces petits oiseaux des Antilles à adopté ce lieu et se fait servir à manger tous les matins par l'aimable serveuse qui donne autant d'attention aux petits oiseaux qu'aux clients.


La serveuse aux oiseaux ;-)




C'est avec ce sourire 
que nous sommes accueillis chez Les Copains.
N'hésitez pas à lui parler en français, en anglais ou en espagnol ou en créole, elle maîtrise parfaitement ces quatre langues.


Ici on sert des rhums arrangés à base de fruits, un vrai délice!





Deux clients qui ont bien voulu avoir leur photo dans cet article. Venus des États-Unis en visite, ils ont choisi ce Lolo pour leur repas de midi (le déjeuner) et ils n'ont aucun scrupule à dire qu'ils ont mangé là le meilleur repas de leur vie!

Ici la préparation des assiettes est une affaire sérieuse. 
On veille à la propreté, la beauté, le goût, la fraicheur des aliments et leur température. 
Les accompagnements sont présentés avec soins et les condiments sont toujours présents. On vous offre une sélection de vins qui accompagne très bien les mets proposés. 
 Le tout est totalement YOUM!


 Une autre des spécificités de ce Lolo c'est qu'on y dresse les tables tous les jours comme si c'était un grand jour! 
Le maître d'hôtel met beaucoup de soins à la présentation de ses tables. 
Les nappes madras sont disposées en diamant par dessus des nappes blanches, on trouve une serviette de table en tissus blanc pliée façon maître d'hôtel dans le verre à vin. le tout bien lavé et repassé. Les autres Lolos du front de mer qui ont opté eux pour des nappes en plastique et des serviettes en papier.

Le maître d'hôtel met beaucoup de soins à la préparation de ses tables. 
Un homme fier et méticuleux!

On peut d'ailleurs le voir régulièrement en discussion avec ses clients, à répondre à leurs questions 
sur la culture locale ou sur la vie sur l'île.  
Toujours le sourire aux lèvres et un mot gentil tant pour les touristes que pour les habitants de l'île.

La belle et bonne table du Lolo chez Les Copains!




En fin de soirée je me suis dit que je suis bien chanceuse d'avoir rencontré ces gens si chaleureux, si ouvert et si accueillants. 
En voyant la façon dont nous sommes reçu chez eux je ne peux que penser à tous ces touristes qui viennent sur l'île et au confort que 'Chez Les Copains' leur offre tous les jours. 
Un véritable havre de raffinement local et de chaleur humaine.
Quelle visite! Quelle journée! 
J'ai, une fois de plus, vu des choses merveilleuses, rencontré des gens merveilleux. Je suis ravie de cette journée, une autre journée caribéenne comme je les aime!